Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/89

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Beauté superbe, souveraine
Par le rhythme des mouvements,
Victorieuse dans l’arène
Des mots et des rires charmants !

Puisque parmi ce troupeau lâche
Les dieux contraires mont jeté,
J’y veux mourir, et, sans relâche,
En proie à leur voracité,

Sous les ongles de ces furies
Mon cantr triste et doux saignera,
Ainsi que mes livres flétries,
Que nul vin ne désaltéra.

Mais la vision qui m’attire
Sur mon front, dans les vastes cieux,
Pendant les douleurs du martyre,
Viendra, spectre silencieux,

Et j’irai vers cette maîtresse,
Esclave oublieux de mes fers,
Lui dire l’ennui qui ni oppresse,
Mettre à ses pieds les maux soufferts.


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