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III



Je t’aime, quand pâmée
Sur ta couche alarmée,
Tu raidis tes bras blancs,
D’amour tremblants

Quand ta jupe frivole
On ne sait où s’envole,
Délivrant tes contours
De vains atours ;

Quand ta cuisse céleste,
Dans sa nudité reste
Avec le bas moiré
Et bien tiré.

Nulle ride ne plisse
Ton ventre dur et lisse
Où l’ombre se revêt
D’un frais duvet.