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Page:Glatigny - Le Fer rouge, 1870.djvu/38

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Et dominant l’orage
     Aux bruits moqueurs,
Il répandra la rage
     Dans tous les cœurs !

Il sera le prophète
     Ivre d’espoir,
Devant qui l’ombre faite
     Est sans pouvoir.

À travers le désastre,
     Son œil perçant
Verra se lever l’astre
     Eblouissant !

L’astre de notre France,
     Clair et joyeux
L’étoile délivrance
     Au fond des cieux !

Car cette voix si douce,
     Qui chante au bois
Le réveil de la mousse,
     Cette humble voix,

S’enfle parfois et tonne
     Dans l’ouragan,
Comme le vent d’automne
     Sur l’océan ;