Page:Glatigny - Les Folies-marigny, 1872.djvu/15

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tantiel.

LA FANTAISIE. Bah ! je me sens déjà presque aux trois quarts remise. Ces brouillards que la Seine emprunte à la Tamise M'ont bien mouillée un peu, mais il n'y paraît plus ! Regardant autour d'elle. Ah ! je me reconnais. C'est là que je me plus Autrefois à chanter mes chansons étourdies. Ah ! quels joyeux romans, et quelles comédies Où l'Amour convié venait au dénoûment ! Ça durait un quart d'heure au plus, c'était charmant.

CHANSON.

I

O caprices éphémères, Enfants sans pères ni mères, O rêves pleins de chimères D'un éclat de rire éclos ! Loin de la route pâlie Que suit la mélancolie, Votre riante folie Agitait ses clairs grelots.

II

Comme on aimait ! Isabelles, Colombines, les plus belles Prosternaient les plus rebelles Aux genoux de leurs vingt a