Page:Glatigny - Les Folies-marigny, 1872.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

reprise.


SCÈNE III. LES MÊMES, L'OPÉRETTE.

L'OPÉRETTE. Pas sans moi !

TOUS. L'Opérette !

GUIGNOL. Oh ! la fâcheuse brise. Qui nous l'amène !

L'OPÉRETTE. C'est ici mon frais berceau, C'est là que je naquis, humble et frêle arbrisseau. Dont la racine plonge aujourd'hui sous la terre. J'étais l'enfant terrible, enragé, volontaire, Que l'on aimait d'abord sans trop savoir pourquoi. C'était charmant et je me laissais vivre, moi, Indolente et sans rien demander. Ma paresse Acceptait cette vie ainsi qu'une caresse. Les yeux clos, je laissais la bride sur le cou A mes destins, courant gaîment je ne sais où. Il paraît que j'étais fort cri