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DES ANCIENS FRANCS.

grave ; scatlegi ou scastlegi, dissolution du ban ; heriban, amende que payait celui qui n’obéissait point à l’ordre de joindre l’armée ; heriberg, séjour de l’armée ; heriszuph, attroupement séditieux ; lantweri, ce qui signifiait alors une invasion de l’ennemi au-delà des frontières ; (aujourd’hui ce mot est employé pour désigner un rassemblement de milices non réglées) ; truste, foi et hommage dus au seigneur ou au souverain ; trustis, celui qui a prêté foi et hommage ; wacta, en francique uuaht, aujourd’hui wacht, gardes de nuit ; wadium, gage ; werra ou uuer, d’où est venu le mot guerra, guerre (24).

Dans le huitième tome qui comprend ce qui s’est passé jusqu’à l’an 987, qui est celui où finit la dynastie Carlovingienne, nous trouvons entre autre, Adalbert, nom dont on vante l’étymologie, parce qu’il vient d’adal, noble, et de bert, illustre, glorieux ; ambasciare, intercéder, du mot, ambaht, gestion, affaire, emploi, d’où est venu notre mot ambassade ; mandeburgum, défense ; paraweredus, chevaux pour les transports militaires ; treugœ, suspension d’armes, d’où est venu le mot trève (25).

Le passage le plus important dans ce hui-