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Page:Gobat - En Norvège, impressions de voyage, 1902.djvu/94

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EN SUÈDE

Nous quittâmes la Norvège avec un sincère regret ; nous avions exploré une petite partie seulement de cet intéressant pays et nous nous séparions d’une population extrêmement sympathique. Le chemin du retour nous conduisit par la Suède. En route pour Stockholm ! Vingt-sept heures de chemin de fer ! Ligne très intéressante, passant peu après Trondhjem auprès d’une magnifique chute d’eau dont le nom m’échappe, longeant le fjord jusqu’à son extrémité, puis gravissant, sans crémaillère cependant, des pentes rapides jusqu’à une altitude considérable, bordée de hautes et massives barrières destinées à retenir l’invasion des neiges, puis descendant dans une région semée d’innombrables lacs.

Stockholm, la Venise du Nord, bâtie sur de grandes îles du lac Mælaren et sur les rives de la mer Baltique, est une ville splendide, avec un cachet d’incomparable distinction. Comme je ne la mentionne qu’à titre d’épilogue, je n’en ferai pas la description. Mais je ne puis résister