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Page:Gobineau - Nouvelles asiatiques, ill. de Becque, 1924.djvu/303

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de cœur, quand il ne les perd pas toutes. Un courtisan vit de concessions, d’atermoiements, de moyens termes de toute nature. Il ne fait jamais si bien qu’il le souhaiterait, quand il le souhaite, et même, lorsqu’il arrive au développement complet de son genre d’existence, il ne le souhaite plus du tout. Abdoullah-Khan ne se souciait guère de deux victimes de plus ou de moins : mais il lui eut convenu de nuire aux Ahmedzyys. Cela ne se pouvait, pour cette fois, sans des inconvénients trop graves. Il y renonçait donc. Quant au point d’honneur,