Page:Gobineau - Souvenirs de voyage. Cephalonie, Naxie, et Terre-Neuve , 1872.djvu/191

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verre de vin ! La vieille femme a mal aux dents et m’a chargé de ses compliments ; versez pleins tous les verres ! Y êtes-vous ? Gentlemen and ladies, un hourrah pour Charles Cabert… hep, hep, hep, hourrah !

Tout le monde beugla.

Once more ! hurla Harrison, hep, hep, hep, hourrah !

Les vitres tressaillirent, et la maison parut prête à s’écrouler.

— Maintenant, reprit Harrison, retournez danser ! J’accompagnerai mon hôte à la goélette avec mes fils et ceux qui voudront venir.

— Nous irons tous ! cria la foule.

O’Lary se précipita tête baissée, saisit Charles par le milieu du corps, l’assit sur son épaule, et malgré les coups de pied que celui-ci lui assenait dans la poitrine, l’emporta rapidement vers le quai ; tout suivit en vociférant des hourrahs !

Arrivé à destination, Charles fut posé à terre ; les embrassades recommencèrent. Barton y mit fin en entraînant son compagnon et en retirant la planche qui leur avait servi à