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époux de Sita dans sa campagne contre Ceylan, nous dise tout simplement que ces auxiliaires étaient une armée de singes. Peut-être, en effet, Rama, voulant combattre les peuples noirs du sud du Dekkhan, eut-il recours à quelques tribus jaunes campées sur les contreforts méridionaux de l’Himalaya.

Quoi qu’il en puisse être, ces nations étaient fort nombreuses, et quelques déductions bien claires de points déjà connus vont l’établir à l’instant.

Ce n’est pas un fait nécessaire à prouver, car il l’est surabondamment, que les nations blanches ont toujours été sédentaires, et, comme telles, n’ont jamais quitté leurs demeures que par contrainte. Or, le plus ancien séjour connu de ces nations étant le haut plateau de l’Asie centrale, si elles l’ont abandonné, c’est qu’on les en a chassées. Je comprends bien que certaines branches, parties seules, isolément, pourraient être considérées comme ayant été victimes de leurs congénères, et battues, violentées par des parents. Je l’admettrai pour les tribus helléniques et pour les zoroastriennes ; mais je ne saurais étendre ce raisonnement à la totalité des migrations blanches. La race entière n’a pas dû s’expulser de chez elle dans tout son ensemble, et cependant on la voit se déplacer, pour ainsi dire, en masse et presque en même temps, avant l’an 5000. À cette époque et dans les siècles qui en sont le plus rapprochés, les Chamites, les Sémites, les Arians, les Celtes et les Slaves désertent également leurs domaines primitifs. L’espèce blanche s’échappe de tous côtés, s’en va de toutes parts, et certes dans une telle dissolution, qui finit par laisser ses plaines natales aux mains des jaunes, il est difficile de voir autre chose que le résultat d’une pression des plus violentes opérée par ces sauvages sur son faisceau primordial.

D’un autre côté, l’infériorité physique et morale des multitudes conquérantes est si claire et si constatée, que leur invasion et la victoire finale qui en démontre la force, ne peuvent avoir leur source ailleurs que dans le très grand nombre des individus agglomérés dans ces bandes. Il n’est, dès lors, pas douteux que la Sibérie regorgeait de populations finnoises, et c’est aussi ce que va démontrer bientôt un ordre de preuves