Page:Godefroy - Dictionnaire de l'ancienne langue française, 1881, T01, A-CASTA.djvu/18

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Et GueogasouaiDS vient encoDlre, .{ gas et plains de maniaient. (Gaavttiii, ;i".’il. llippeau.> .1 dolenr nsons nosire pain. (flcWu- de ihl., Richel. I521-2, f° IS«".’) A cucr angoissons et destroit Li olroie ko il c’en voit. (Hoc. DE Blois, Richel. -i-lSOl, p. 512’.) Il estoil a nu chief. (Fnoiss., Chron., lY, 311, Liice, ms. Rome, f" 149.) AdjoHstaiis qu’il n’esloit aulciin espoir di’

  • les tirer a paix, sinon a vive et forte ^iierrr.

(Rab., I, 3i.) L’homme est bien insensé : il ne si’iuiniil forger un cirou, et forse des Dieux a ilou zaines. (MoNT., Ess., l. 12.) — D’une maniùreanaloîîue et avec le sens spécial (le selon, suivant, conformément îi : .Vn la presse se fiert « guise de liepart. (J. BoD.. Sax., I. •2;i;;. Michel, i Ele l’a salué a la loi de Mahom. (ID., !*., 111.1 Et fêles a vostre devise Qnanqne vos plera en l’iglise. (Vu- S. Alcii, Wr,, Uom., VIII.) Et nnle riens n’est tant a mon désir. (Coua, XIX, Crapelet.l On cil qui aime du cucr a son pooir. (;*., XX.) >"ous ferons a vos volentes. (.Rom. des sept sngrs, 2399, Keller. I Ad us et ai coustuines du mestier. (E Boa., Lh des mest-, V p., XXXI, 1, Bon- nardot.) Ad leurs propres cous, ad hus et ad coustumes. (1281, Arch. S.-et-O., A 1333.) Ad us et ad coustumes de Normandie. (1284, Cart. du Bec, LUI, Arch. Eure.) Vers le palais s’en vas loi d’orarae guerrier, Moult noblement se fist vcstir et chaucier. (Cuv., rf» Guesclin, 9970, Charrière.) Entre nous serviteurs ne faisons que vivoter a l’ordonnance d’autruy. (CHARTiEn, Curial, éd. 1617.) SeurCalmana, voicy Cayn Qui vient a nous, a mon semblant. (ili.il. du uiel lest., ’2913, A. T.) Des meti serviz prendre a son indigence. iPoés. allrib. à Cl. Marol, Chant royal, De la fortune et biens mondains, Bibl. elz.) — A exprimant la niaiiicro devant un in- finitif prissubst. : A l’escu estroer, a l’eaume pcçoier A derompre les ners et a la char ttancliipi- l’orrez apercevoir com faiz sui chevalier. (J. Bon., Sax., ’281, Michel.) A l’encloure et a périr Poons le chastel retenir ; As coups les poons esniaier Et la terre faire laisier. (Florimonl. Richel. X,:i, F ’20’.) La veissiez a l’enlaschier. (G. Gci.HT, n. li(jn., Richel. ,’ir,98. f .’iU’".) — A (levant un infinillf indiquant l:i condition : H s’avisèrent que il se raoïteroicul a non ardoir et a assaillir. (Froi.ss., Chron., ["^ , iri8, Lucc.) C’est-à-dire : A condition que la ville ne ferait pas brûlée et ne subirait pas d’as- saut. Si se rençonnerent cil de Cabestain a paiier quarante mil escus. (iD., th., IV, 109.) — Lue., a ce, de cette manière : Ils lui pryoient tendrement que inconti- nent qu’il sçauroit nouvelles de la venue de celle nouvelle loy, qu’il leur amenast un;^ preud’homnie qui de ce les informast, car a ce ne vouloient plus vivre. (Perccfo- rest, t. VI, f" 118.) — A ce que, (11’ nirme que :

n’y a homme au monde, quant il se 

voit déshérité, (pie il peust jamais aymer cehiy qui l’a déshérité, a ce mesmement gîc vous desheritastes mon père et moy. {Lan- celot du Lac, t. III, f» 16, éd. 1488.) Parce que : Dont li parc bien devons garder A ce ijne nos sommes decios. tC.i lOT. lUMe, .SIMI. Wolfart.) — 3" -1 marquai 11 la. cau.so : .1/1 duel (lu’il ul. li (Miens cheit pasmij. ilUmc, p. 9:i, Cnurdillon.) Nous avérons la guerre a manque don pourvoir. (Froiss., Chron., II, 261, Kerv.) — ik<> A marquant l’instrument : .H une spede li rovcrent tolir le cidef. (Eidalie. ’li. Mcyer.) Va a glaive faire miirir. (Bkn., n. dr Nurm.. Il, •2'20r>.’;, Michel.) Li pifit sunt d’aimant entaillé « cisiel. (Roum. d’Alix, f" l’2, Michelant.) Le col li riimpt a ses deux raeins. (Marie, Laustic, 115, Roq.) Son vis a martelé Et av onglez derout et tout esgratiné. (Dooii de Maience, IISS, A. P.) Puis montèrent le pont qui fu fet a chisel. {liaufrcy, -1376, A. P.) — .5» ^1 marquant la matière : L’escut li frainst qui est ad or et a flurs. [Roi., I’27G, Millier. ■> El li baille une boiste d’or a pieres pré- cieuses averonnees. {Artur, ms. Grenobli^ 378, f» 4.) Eu celle chambre estoit un lit doré cou- vert de dras de pourpre tissus a or et a ja- cintes. (Ysloire Asicneth, Nouv. fr. du xin° s.) — fi" .4 entrant dans des locutions ad- verbiales qui expriment la manière : — Avec un substantif : A balance, exactement : Oncor li fereiz dreit tôt a balance. ir.cr. de Rmssill., p. ■.Ml. Michel.) A bien, heurouscmeiit : Damoisele, dist-il, a Heu fuissies vous née. (Basl. de Bullion, 543’2, Scheler.) A droit, par droit, justement, convena- blement : El li valle., a pié ilescent. Le cheval au chevalier prent Et les armes, que il avoit ; .Si s’en arme bel et a drnil, (CiiRKST. DE TiiOVEs, Clinirlle, p. lis, Tarbé.) Seignor, c’est vostre dame a droit. (.Vieille cscoillie, Ars. 3114, f° 1.3’.) Vestez vous et fourrez a droit De robe et de bon garnement. (EosT. Descii., Pocs., p. 101, Crapelet.) Ci comence la manière de language que t’enseignera bien a droit parler et escrire doulz framjois. (Manière de langage, p. 382, Meyer.) Ils pourront avoir sens naturel d’apprendre a [larler, bien soner et a droit escrire doulz fran(;ois. [Ib.) A espérons, en piquant avec les éperons, en piquant des deux : El cheval sist li rois de Monlonon, De la cité s’en ist a esporons. (Les Lotier., Ars. 3113, f» al"-.) -Vu partir du tornoiement Doon fet le vallet mander Que il venist a lui parler, ICt cil i vait a esperon. (Lai de Doon, ’231, Rom., VIll.) A fait, à mesure : Je meismes escrire ^ay. De l’escrire bien ouverray. Et vous a fait deviseres f^e que vous mander li vorres. (Coaci, 3105, Crapelet.) A tout fait, tout à fait : Quant li hom aime, nus sens ne li puet avoir mestier, ains le piert a tout fait. (Rinn. DE FouRN., Best, d’am., Li lions, Hippeau.) A fait que, fait a fait que, à mesure que : .4 fait que Ilanuier venoient, A la volenté les prendoient. (ailes de Chin, 5188, Chron. bcig.) Fait a fait que le verrez amender, crois- sez lui son pas. (FouiLL., Fauconn., f» 33’°.) A foi, par ma foi : Voir, a foi. dist li rois qni ot le cuer apert, Se Tybers de son dos la grant rue ne lert. (Berte, ’2237, Scheler.) A la fois, parfois ; .■1 la feit les soleit benigment onir. (TA. le mari., Si, Becker.) Et devez croire que en la court du roy sont plusieurs gens de diverses nacions, par quoy alleffois les choses qu’on veult celer sont sceues et dictes. (Le Cheoatereux C d’Artois, p. 7.=), ap. Ste-Pal.) A miracle, a merveilles, merveilleuse- ment : I cercle d’or ot en son chief posé, Fait a mericle, molt richement ouvré. (Les loher., Ars. 3143, f 19’.) Si en fu a merveilles liez. (Mén. de REi.’as, 23, Wailly.) Le roy, quant il oyst cjue c’estoit la femme de son seneschal, fut si mal content que a merveilles. (SeptSag., p. 11, A. T.) A trait, trait pour trait : Apres leur conte tout a trait Comment... (G. DE Coisci, ilir., ms. Soiss., f 170’.) Cil qui parler moult bien savoil Tout mot a mot et tout a trail En plorant conte et tout atrait. Un., ili., r 188M