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Page:Godwin - Les Aventures de Caleb Williams, I (trad. Garnier).djvu/95

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— Rien n’est plus aisé, monsieur, que de nous susciter une affaire. Si c’est-là ce que vous voulez, n’ayez pas peur que les occasions vous manquent.

— Dieu me damne, je crois que vous êtes venu ici pour me chercher querelle.

M. Tyrrel, Monsieur…, prenez garde !…

— « Quoi, monsieur ? Entendez-vous me menacer ? De par tous les diables, que me voulez-vous ? qu’êtes-vous venu faire ici ?

Les manières brutales de M. Tyrrel rendirent à M. Falkland tout son sang-froid.

J’ai tort, reprit-il, je l’avoue. Je n’ai que des intentions pacifiques, et c’est ce qui m’a fait prendre la liberté de venir vous voir. Quelle que puisse être ma façon de sentir, dans d’autres circonstances, je dois me vaincre en ce moment.

— Ah ah !…… Hé bien, Monsieur, qu’avez-vous donc de plus à me dire ?