Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/107

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tion, et je trouve mes nerfs encore plus irrités.

« Mon ami, mon cher ami… Interrogez vous bien… Je m’éloigne de la question ; car hélas ! je ne suis rien pour vous… Confessez moi quelles sont vos intentions… Que puis-je faire pour vous de plus agréable ?… ou pour mieux m’expliquer… Que préférez-vous de vivre avec moi ou de me quitter pour jamais ? Lorsque vous serez bien déterminé sur un de ces deux partis, de grâce dites-le moi franchement !… Car, je l’avoue, je sens que j’ai troublé bien involontairement votre repos.

« Je ne veux pas vous affliger en vous entretenant de l’abattement de mes esprits et des efforts que je fais pour soutenir mon cœur prêt à m’abandonner… Il est main-