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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/108

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tenant trop accablé pour me permettre d’écrire avec calme… *****… Cher ami !… suis-je donc destinée à éprouver des agitations aussi cruelles !… Ne trouverai-je jamais un asyle où je puisse goûter la paix de l’âme ! Comment pouvez-vous aimer à voltiger continuellement ? Pourquoi n’êtes-vous pas sensible aux douces sensations que fait naître l’idée du bonheur domestique, cette idée qui, dans ce moment même, vient humecter mes yeux ? Ce sont-là les vraies affections… Tout le reste n’est qu’un plaisir censuel électrisé par la sympathie ».

« Pourquoi persévérer opiniâtrément dans une funeste passion ? Parce qu’il est de l’essence de l’affection de chercher à se perpétuer elle-même. Il n’aime pas véritable-