Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/124

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sites romantiques de ce pays, ces belles soirées auraient de l’attrait pour mon cœur. Mon Dieu, n’est-il donc plus rien capable de m’intéresser ? et suis-je destinée à n’éprouver que des sensations pénibles ? Mais, c’en est fait, je saurai y mettre un terme.

« Je suis à la veille de mon voyage pour…, j’éprouve plus de peine à m’éloigner de mon enfant que je ne m’y étais attendu… et pendant que, toute la nuit, je m’imagine, à chaque instant, entendre les faibles sons de sa voix… je me demande comment je pourrai me séparer d’elle pour jamais, et la laisser sans appui ?

« Pauvre agneau ! Il est bien écrit dans un livre que j’ai lu ; « que Dieu appaisera les vents en faveur de l’agneau dépouillé de sa