Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ressée dont vous avez abusé cruellement. L’heure de la réflexion sonnera,… et vous ne regretterez de vous être mal comporté, que lorsque vous ne serez plus en état de réparer votre faute. Je sais que votre esprit, votre cœur et vos principes sont peu d’accord avec votre conduite présente. Vous me porterez un respect infini,… et vous serez fâché d’avoir perdu mon estime ».

Ceux que la lecture de ces lettre n’aura point émus, doivent être bien insensibles !

Celui pour lequel elle avait entrepris un voyage long et pénible, malgré l’altération de sa santé et l’abattement de son âme, lui avait fait espérer qu’il la rejoindrait peut-être à Hambourg, à son retour de Norwége, et qu’il passerait avec elle