Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/51

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où M. Jonhson avait eu l’attention de lui faire disposer un appartement. Alors, elle entreprit avec ardeur sa carrière littéraire ; elle relut son roman qui n’avait pas encore été imprimé, et composa presqu’entièrement un conte oriental intitulé : « la Profondeur de l’imagination », qu’elle ne termina pas ; à cette époque, elle mit aussi au jour un petit ouvrage intitulé : « Histoire originale de la vie réelle », à l’usage des enfans. D’après les conseils de son libraire, elle s’adonna à l’étude des langues Française, Italienne et Allemande, dans le dessein de prendre le titre de traductrice ; lorsqu’elle crut les posséder suffisamment, elle traduisit en partie « le nouveau Robinson », du français, mais elle fut prévenue avant