Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/56

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qu’elles reçoivent n’est guère propre à leur donner cette force d’âme. Dans ses instants de loisir, Marie goûtait un délassement agréable dans la société de gens de lettres qui se réunissaient chez son généreux ami M. Jonhson ; du nombre des gens estimables qu’elle y voyait, et qu’on peut citer comme des personnes dont elle appréciait infiniment l’amitié, se trouvaient feu M. Georges Anderson, M. Bonnycastle, le mathématicien, M. Fuséli, peintre, et le docteur George Fordyce.

Quoique les travaux littéraires de Marie Wollstonecraft, lui valussent quelque argent, ils n’avaient point encore un degré d’intérêt digne de l’attention du public ; ses talens jusques-là restés ignorés étaient au moment de se