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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/96

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exister sans votre assistance. On dira peut-être que j’ai de la fierté,… soit ;… mais je ne veux jamais abandonner certaines règles de conduite.

» Vous devez vous apercevoir que je suis d’humeur bien sombre. Vous connaissez l’opinion que j’ai des hommes en général ; vous savez que je les juge tyrans par systême, et que c’est la chose la plus rare du monde que de rencontrer un homme doué d’une délicatesse de sentiment suffisante pour maîtriser ce désir. Quand je suis ainsi livrée à la tristesse, je regrette que mon cher petit amour, que j’aime à la folie, soit une fille… Je suis fâchée que le lien, qui me retient sur cette terre, soit toujours pour moi une cause d’affliction.

» Vous m’avez laissée indisposée,