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travagances ? Quels conseils attendre d’une vieille femme ? Et y a-t-il dans cette cuisine quelque breuvage qui puisse m’ôter trente ans de dessus le corps ? Malheur à moi, si tu ne sais rien de mieux ! J’ai déjà perdu toute espérance. Se peut-il que la nature et qu’un esprit supérieur n’aient point un baume capable d’adoucir mon sort ?
MÉPHISTOPHÉLÈS.
Mon ami, tu parles encore avec sagesse. Il y a bien, pour se rajeunir, un moyen tout naturel, mais il se trouve dans un autre livre, et c’en est un singulier chapitre.
FAUST.
Je veux le connaître.
MÉPHISTOPHÉLÈS.
Bon ! c’est un moyen qui ne demande argent, médecine, ni sortilège : rends-toi de suite dans les champs, mets-toi à bêcher et à creuser, resserre ta pensée dans un cercle étroit, contente-toi d’une nourriture