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SECONDE PARTIE.
——
Une Rue.
FAUST, MARGUERITE, passant.
FAUST.
Ma jolie demoiselle, oserais-je hasarder de vous offrir mon bras et ma conduite ?
MARGUERITE.
Je ne suis ni demoiselle ni jolie, et je puis aller à la maison sans la conduite de personne.
(Elle se débarrasse et s’enfuit.)
FAUST.
Par le ciel ! c’est une belle enfant : je n’ai encore rien vu de semblable ; elle semble si honnête et si vertueuse, et a pourtant en même tems quelque chose de si piquant !