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FAUST.
Laissons cela, mon enfant : tu sais si je t’aime ; pour mon amour j’abandonnerais mon corps et mon sang ; mais je ne veux enlever personne à sa foi et à son église.
MARGUERITE.
Ce n’est pas assez : il faut encore y croire.
FAUST.
Le faut-il ?
MARGUERITE.
Oh ! si je pouvais quelque chose sur toi !… Tu n’honores pas non plus les saints Sacremens.
FAUST.
Je les honore.
MARGUERITE.
Sans les désirer cependant. Il y a long-tems que tu n’es allé à la messe, à confesse ; crois-tu en Dieu ?