Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/278

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MÉPHISTOPHÉLÈS.

Cela se serre, cela pousse, cela saute, cela glapit, cela siffle et se remue, cela marche et babille, cela reluit, étincelle, pue et brûle ! C’est un véritable élément de sorcières... Allons, ferme, à moi ! ou nous serons bientôt séparés. Où es-tu ?

FAUST, dans l’éloignement.

Ici !

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Quoi ! déjà emporté là-bas ? Il faut que j’use de mon droit de maître du logis. Place ! c’est M. Volant qui vient. Place, bon peuple ; place ! Ici, docteur, saisis-moi! Et maintenant, fendons la presse en un tas ; c’est trop extravagant, même pour mes pareils. Là-bas brille quelque chose d’un éclat tout à fait singulier. Cela m’attire du côté de ce buisson. Viens ! viens ! nous nous glisserons là.