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Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/297

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ORCHESTRE. Tutti, fortissimo.

Nez de mouches et becs d’oiseaux,
Avec mille métamorphoses ;
Grenouilles, grillons et crapauds,
Ce sont bien là nos virtuoses.

SOLO.

De la cornemuse écoutez,
Messieurs, la musique divine ;
On entend bien, ou l’on devine,
Le schnickschnack qui vous sort du nez.

ESPRIT qui vient de se former.

À l’embryon qui vient de naître
Ailes et pattes on joindra ; —
C’est moins qu’un insecte peut-être.....
Mais c’est au moins un opéra.

UN PETIT COUPLE.

Dans les brouillards et la rosée
Tu t’élances..... à petits pas ;
Ta démarche sage et posée
Nous plaît, mais ne s’élève pas[1].

  1. Peut-être le Petit Couple s’adresse-t-il à Wieland. Au moins, ce qu’il dit paraît convenir merveilleusement à l’Obéron de ce poète, imitateur un peu lourd du divin Arioste.