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prit, toi qui m’as jugé digne de te contempler, pourquoi m’avoir accouplé à ce compagnon d’opprobre, qui se nourrit de carnage et se délecte de destruction ?
MÉPHISTOPHÉLÈS.
Est-ce fini ?
FAUST.
Sauve-la !… ou malheur à toi ! La plus horrible malédiction sur toi, pour des milliers d’années.
MÉPHISTOPHÉLÈS.
Je ne puis détacher les chaînes de la vengeance, je ne puis ouvrir les verroux. — Sauve-la ! — Qui donc l’a entraînée à sa perte ?… Moi ou toi ?
(Faust lance autour de lui des regards sauvages.)
Cherches-tu le tonnerre ? Il est heureux qu’il ne soit pas confié à de chétifs mortels. Écraser l’innocent qui résiste, c’est un