Qui appelle dans ces fentes de rochers ?
Prenez-moi avec vous ; prenez-moi ! Je monte depuis trois cents ans, et ne puis atteindre le sommet ; je voudrais bien me trouver avec mes semblables.
Le balai, le bouc et la fourche
Sont là : que chacun les enfourche !
Aujourd’hui qui n’est pas monté
Est perdu pour l’éternité.
De bien travailler je m’honore,
Et pourtant je reste en mon coin ;
Que les autres sont déjà loin,
Quand si bas je me traîne encore !
Une auge est un vaisseau fort bon ;
On y met pour voile un torchon,
Car si l’on voyage à cette heure,
Sans voguer il faudra qu’on meure.
Au sommet nous touchons bientôt ;
Que chacun donc se jette à terre,
Et que, de là, l’armée entière
Partout se répande aussitôt.
Cela se serre, cela pousse, cela saute, cela glapit, cela siffle et se remue, cela marche et babille, cela reluit, étincelle, pue et brûle ! C’est un véritable élément de sorcières… Allons, ferme, à moi ! ou nous serons bientôt séparés. Où es-tu ?
Ici !
Quoi ! déjà emporté là-bas ? Il faut que j’use de mon