Page:Goethe-Nerval - Faust Garnier.djvu/290

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ENFANTS BIENHEUREUX, s’approchant en cercle.


Il nous surpasse déjà en grandeur
Par la force de sa stature ;
Il récompensera pleinement
Nos soins, notre fidélité et notre sollicitude ;
Nous fûmes de bonne heure éloignés
Des chœurs joyeux des hommes ;
Mais celui-ci a appris beaucoup,
Et il nous apprendra à son tour.


LA PÉNITENTE, autrefois MARGUERITE.


Entouré du noble chœur des esprits,
Le nouveau venu se reconnaît à peine ;
À peine il pressentit cette vie renouvelée,
Et déjà il ressemble à la sainte cohorte.
Vois comme il se délivre de tout lien terrestre !
Comme il jette à bas ses vieilles dépouilles !
Et comme de la robe éthérée
Jaillit la première force de la jeunesse.
Permettez-moi de le guider et de l’instruire ;
Car le nouveau jour l’éblouit encore.


MATER GLORIOSA.


Viens, élève-toi jusqu’aux sphères supérieures !
Dès qu’il pressentira ta présence, il te suivra !


CHŒURS CÉLESTES.