Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/110

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ETELY.

(Elle arrive de la prairie, portant deux seaux de lait suspendus à un joug.)

Chante, oiseau, chante ; Fleuris, arbrisseau, fleuris ; Nous sommes de bonne humeur ; Nous n’épargnons pas notre peine, Soir et matin.

Le lin est arrosé, les vaches sont traites, j’ai déjeuné, le soleil est levé sur la montagne, et mon père est encore au lit. Il faut que je l’éveille, afin d’avoir quelqu’un avec qui babiller. Je n’aime pas à rester oisive ; je n’aime pas à«être seule. (Elle prend sa quenouille et son fuseau.) Lorsqu’il m’entend, il a coutume de se lever.

Le Père, sortant de la cabane.

Bonjour, Baetely.

1. Goethe a écrit ce petit acte en prose mêlée de couplets. On y reconnaîtra l’original du charmant libretto qui a obtenu, sous le titre du Chalet, un si brillant succès.