l’empereur ! le complice d’un brigand ! Toi, Weislingen, avec ton cœur tendre !
Si vous le connaissiez…
Je voudrais lui rendre justice. Il a une âme grande, indomptable. Et justement pour cela, malheur à toi, Weislingen ! Va, et figure-toi que tu es son compagnon. Va, et laisse-toi gouverner. Tu es amical, obligeant…
Il l’est aussi.
Mais tu es flexible et il ne l’est pas. Insensiblement, il t’entraînera ; tu deviendras l’esclave d’un gentilhomme, quand tu pourrais commander à des princes… Mais c’est une barbarie de te faire prendre en dégoût ta condition future.
Si tu avais vu quel aimable accueil il m’a fait !
Aimable ! Tu lui en sais gré ? C’était son devoir. Et qu’aurais-tu perdu, s’il t’avait rebuté ? Cela aurait dû m’être plus agréable. Un homme orgueilleux comme lui !
Vous parlez de votre ennemi.
Je parlais pour votre liberté… et ne sais après tout quel intérêt j’y prends. Adieu.
Permettez encore un moment ! (Il prend la main d’Adélaïde et se tait.)
Avez-vous encore quelque chose à me dire ?
Je dois partir.
Allez.
Madame… je ne puis.