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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/220

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LE CAVALIER.

Oui, monseigneur.

SELBITZ.

Bien ! bien !

LE CAVALIER.

Malheur ! malheur ! Je ne vois plus Gœtz.

SELBITZ.

Alors, meure Selbitz !

LE CAVALIER.

Quelle horrible mêlée, à la place où il était ! Et le panache bleu de George disparaît aussi.

SELBITZ.

Descends. Ne vois-tu pas Lerse ?

LE CAVALIER.

Rien. Tout est en confusion.

SELBITZ.

Il suffit. Viens. Comment se comportent les cavaliers de Sickingen ?

LE CAVALIER.

Bien. En voilà un qui fuit vers le bois. Encore un ! Un peloton tout entier ! Gœtz est perdu.

SELBITZ.

Descends.

LE CAVALIER.

Je ne puis… Bien ! bien ! Je vois Gœtz ! Je vois George !

SELBITZ.

À cheval ?

LE CAVALIER.

Oui, à cheval ! Victoire ! victoire ! Ils fuient.

SELBITZ.

Les Impériaux ?

LE CAVALIER.

Le drapeau au milieu, Gœtz à leurs trousses… Ils se dispersent. Gœtz atteint l’enseigne… Il tient le drapeau. Il le tient. Une poignée de gens autour de lui… Mon camarade arrive jusqu’à Gœtz… Ils viennent. (Surviennent Gœtz, George, Lerse et une troupe de cavaliers.)

SELBITZ.

Bravo, Gœtz ! Victoire ! victoire !