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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/281

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SOEST.

J’aurais bien à dire là-dessus ; car au fond j’y perds. Mais soit !… Allons, Buyck !

Buyck. Il tire.

Eh bien, maître fou’, la révérence !… Une, deux, trois, quatre !…

SOEST.

Quatre anneaux !… A la bonne heure.

’ TOUS.

Vive le roi ! Vive le roi !..’. .

BUYCK.

Merci, messieurs : maître serait déjà trop. Merci de l’honneur.

JETTER.

Vous le devez à vous-même.

RUYSUM.

Que je vous dise !… Soest, élevant la voix, parce çue Ruysum a l’’oreille dure. Qu’en pensez-vous, mon vieux ?

RUYSUM.

Que je vous dise ! :.. Il tire comme son maître ; il tire comme Egmont.

BUYCK.

Auprès de lui, je ne suis qu’un pauvre sire. D’abord, à l’arquebuse, il tire mieux que personne au monde. Non par aventure, quand il a du bonheur ou une bonne veine, non : qu’il couche en joue seulement, il met toujours en plein noir.. J’ai appris de lui. 11 serait un lourdaud celui qui servirait sous Egmont, et n’apprendrait rien de lui…. N’oublions pas, messieurs !… Un roi nourrit ses gens : ainsi donc, pour le compte du roi, holà ! du vin !

JETTER.

Il est réglé entre nous que chacun….

BUYCK.

Je suis étranger et roi, et ne me soucie point de vos lois et coutumes.

1. Espèce de bouffon, attaché à une société de tir comme marqueur. Il faisait autant de révérences que le coup avait laissé de cercles en dehors.



. JETTER.

Ta