es donc pire que l’Espagnol : lui, du moins, jusqu’à présent il a dû les respecter.
RUYSUM.
Qu’y a-t-il ? .,-’.
Soest, élevant la voix. Il veut, nous régaler ; il ne veut pas souffrir que chacun contribue, et que le roi paye seulement le double.
RUYSUM.
Laissez-le faire…. mais sans conséquence ! C’est encore la manière de son maître, d’être magnifique et de faire les choses largement, quand cela va bien. (On apporte du vin.)
TOUS.
A Sa Majesté ! Qu’elle vive !
Jetter, à Buyck, avec intention A Votre Majesté, s’entend.
BUYCK.
Merci, de tout mon cœur, s’il faut qu’il en soit ainsi.
SOEST.
Fort bien ! Car, pour la santé de Sa Majesté espagnole, un Néerlandais ne la,boit guère de bon cœur.
- RUYSUM.
.Qui ! .
Sosst, élevant la voix. De Philippe II, roi d’Espagne.
RUYSUM.
Notre gracieux seigneur et roi ! Que Dieu lui donne longue vie !
Soest. N’aimiez-vous pas mieux son père, Charles-Quint ?
RUYSUM.
Dieu lui donne sa paix ! C’était là un maître ! Il avait la main sur toute la terre, et il était tout à tous ; et, quand il vous rencontrait, il vous saluait, comme un voisin en salue un autre ; et, quand vous étiez intimidé, il savait, d’une si bonne manière…. là, vous m’entendez…. Il sortait, il chevauchait, comme il en prenait fantaisie, avec bien peu de monde. Oh ! nous avons tous pleuré, quand il céda ici le gouvernement à
CŒTHE. — TH. I 18