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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/340

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JETTER.

Ça ne va pas bien. Adieu. ( Arrive Sœst. )

SOEST.

Amis ! camarades !…

LE CHARPENTIER.

Silence ! Passons.

SOEST.

Savez-vous ?

JETTER.

Nous ne savons que trop.

SOEST.

La gouvernante est partie.

, JETTER.

Alors, que Dieu ait pitié de nous !

LE CHARPENTIER.

Elle nous soutenait encore.

SOEST.

Tout à coup et sans bruit. Elle ne pouvait s’accorder avec le duc. Elle a fait dire à la noblesse qu’elle reviendra : personne ne le croit.

LE CHARPENTIER.

Que Dieu pardonne à la noblesse de nous avoir laissé mettre sur le cou ce nouveau joug ! Ils auraient pu l’empêcher. Nos priviléges sont perdus.

JETTER.

Au nom de Dieu, ne parlez pas de priviléges ! Je flaire l’odeur d’un jour d’exécution ; le soleil ne veut pas se montrer : les brouillards puent.

SOEST.

Orange est aussi parti.

LE CHARPENTIER.

Nous sommes donc tout à fait abandonnés !

SOEST.

Le comte d’Egmont est encore là.

JETTER.

Dieu soit loué ! Que tous les saints le fortifient, pour qu’il fasse de son mieux ! Lui seul y peut quelque chose. (Survient Vansen.)