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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/389

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Tu sais que je tiens peu à ces propositions. Un roman qui ne naît pas entièrement de lui-même n’est pas fait pour me séduire.

CARLOS.

Diantre soit des gens délicats !

CLAVIJO.

Laissons cela, et n’oublie pas que notre affaire principale doit être à présent de nous rendre nécessaires au nouveau ministre. Il est toujours fâcheux pour nous que Whal résigne le gouvernement des Indes. A la vérité, je ne suis plus inquiet : il garde son influence…. Il est ami de Grimaldi, et nous savons parler et faire la révérence….

CARLOS.

Et penser et faire ce qu’il nous plaît.

CLAVIJO.

C’est l’essentiel dans le monde. (// sonne : wntun domestique.) Portez cette feuille à l’imprimeur.

CARLOS.

Vous verra-t-on ce soir ?

CLAVIJO.

Je ne crois pas. Vous pourrez demander après moi.

CARLOS.

Je voudrais bien, ce soir, faire quelque partie qui me réjouît le cœur : je dois écrire encore toute l’après-midi. Cela ne finit pas.,

CLAVIJO.

Patience. Si nous ne travaillions pas pour tant de monde, nous n’aurions pas laissé tant de monde au-dessous de nous. (Ils sortent.)

La demeure de Guilbert.

SOPHIE GUILBERT, MARIE BEAUMARCHAIS, ; DON BUENCO.

Buekco, à Marie, qui est assise. Vous avez passé une mauvaise nuit ?

, SQJPHIE.

Je le lui ai prédit, hier au soir. Elle était d’une gaieté folle, et a babillé