Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/68

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trouvée. Maintenant le bon moment est passé, sans qu’on l’ait mis à profit ! Malepeste ! Une idée ne vous vient jamais à propos ; et ce qu’on imagine de bon arrive le plus souvent après coup.



SCÈNE II.

L’HÔTE, SOPHIE.

SOPHIE.

Mon père, imaginez….

L’hôte. Pas même bonjour ?

SOPHIE.

Pardonnez-moi, papa ! ma tête est pleine de souci.

L’hôte. Pourquoi ?

SOPHIE.

L’argent d’Alceste, qu’il avait reçu dernièrement, a disparu tout d’un coup.

L’hôte. Pourquoi a-t-il joué ? Ils ne peuvent s’en tenir.

SOPHIE.

Non pas ! Il est volé.

L’hôte. Comment ?

SOPHIE.

Eh ! dans sa chambre !

L’hôte. Que le diable emporte le voleur ! Qui est-il ? vite !

SOPHIE.

Qui le sait ?

L’hôte.

Ici, dans la maison ?

SOPHIE.

Oui, sur la table d’Alceste ; dans sa cassette.

L’hôte. Et quand ?

SOPHIE.

. Cette nuit.



L’hôte, à