Et puis l’on s’assied à côté l’un de l’autre, et l’on se régale.
Tu auras une bonne soupe.
Quand elle serait excellente, il faut que tu manges avec moi ; autrement je n’y trouve point de goût.
C’est comme moi.
Eh bien, adieu, Rose ! (Rose marche, s’arrête, regarde autour d’elle. Ils se jettent des baisers. George revient sur ses pas.) Écoute, Rose… les gens ne disent pas vrai.
Rarement du moins. Quoi donc ?
Ils disent qu’une fois mari et femme, on ne s’aime plus comme auparavant. Ce n’est pas vrai, Rose. Depuis combien de temps sommes-nous mariés ? Attends…
Depuis douze semaines.
Vraiment ! Et c’est toujours George et Rosette, et Rosette et George, comme auparavant. À présent, adieu !
Adieu ! Que de fois ne l’avons-nous pas déjà dit !
Et que de fois ne le dirons-nous pas encore !
Pour nous rechercher et nous retrouver toujours.
C’est là un plaisir !
Je te suis bientôt. Adieu !
Adieu !
George !