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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/142

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George, revenant.

Qu’y a-t-il ?

Rose.

Tu as oublié quelque chose.

George, s’examinant.

Quoi donc ?

Rose, courant à lui.

Encore un baiser !

George.

Ma Rose !

Rose.

Mon George ! (Ils s’embrassent.)



Scène II.

GEORGE, ROSE, LE SEIGNEUR.
Le Seigneur.

Fort bien, mes enfants ! Fort bien ! On ne s’aperçoit pas chez vous que le temps passe.

George.

Nous ne l’apercevons pas non plus, monseigneur.

Rose, d’un ton significatif.

Bientôt vous ne l’apercevrez pas plus que nous.

Le Seigneur.

Comment donc ?

Rose.

N’en faites pas un secret !… Elle est si jolie !

Le Seigneur, souriant.

Qui ?

George.

Hem ! Rose, tu as raison. Oui, ma foi, bien jolie !

Rose.

Et vous êtes aussi un beau jeune monsieur.

Le Seigneur.

George, lui permets-tu de parler ainsi ?

George.

À présent plutôt qu’autrefois ; car je dois avouer que vous m’avez souvent donné de la jalousie.