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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/149

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Rose.

Que voulez-vous dire ?

Martin.

Père et mère vous quitterez, et vous suivrez votre mari.

Rose.

Cela doit être ainsi.

Martin.

Va toujours.

Rose.

À midi, vous aurez quelque chose de bon à manger. Je ne dis pas ce que c’est.

Martin.

Fort bien.

Rose.

Ne soyez pas grondeur.

Martin.

Mais non !

Rose.

Adieu donc !

Martin.

Va en paix : je sortirai aussi.



Scène V.

MARTIN, seul. Il est assis et prend son café.

C’est bien qu’elle sorte : Schnaps m’a dit hier en passant qu’il viendrait me voir, quand les enfants seraient aux champs, et qu’il avait beaucoup de nouvelles à me conter… C’est un malin drôle, ce Schnaps ! Il sait tout !… Si seulement il était mieux avec George ! Mais George a juré de le rosser d’importance, s’il le retrouve à la maison. Et George tient parole… C’est un bon garçon, un terrible garçon !… J’entends quelque chose. (Il va à la porte.) Ah ! ah ! Schnaps !… C’est lui.