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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/152

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Martin.

Regardez-moi.

Schnaps.

Eh bien ?

Martin.

Entre les deux yeux.

Schnaps.

Comme cela ?

Martin.

Hardiment !

Schnaps.

Que diable ! Je vous regarde assez. Je m’étonne que vous puissiez supporter mon regard.

Martin.

Écoutez !

Schnaps.

Quoi donc ?

Martin.

Ce que vous avez à me conter ne serait-il pas…

Schnaps.

Que voulez-vous dire ?

Martin.

Peut-être encore une histoire ?

Schnaps.

Comment pouvez-vous le penser ?

Martin.

Ou bien…

Schnaps.

Non pas ; père Martin !

Martin.

Ou bien de ces nombreux Schnaps, vos illustres ancêtres ?

Schnaps.

C’était une plaisanterie, une pure plaisanterie ! Maintenant ça commence à devenir sérieux.

Martin.

Persuadez-moi.

Schnaps.

Eh bien donc, puisque vous êtes…