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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/161

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Martin.

Je croirais quasi que cela finira par des coups.

Schnaps.

À présent, écoutez…

Martin.

Quoi donc ?

Schnaps.

Les principes que je dois répandre.

Martin.

Je les avais absolument oubliés.

Schnaps.

Écoutez !

Martin. En allant et venant, il s’est approché par hasard de la fenêtre.

Ô malheur !

Schnaps.

Qu’y a-t-il ?

Martin.

Monsieur le général… mon général, voilà George qui arrive de la montagne.

Schnaps.

Diable !

Martin.

Monsieur… mon général, il porte un gros bâton.

Schnaps, courant à la fenêtre. Je suis dans un grand embarras.
Martin.

Je le crois.

Schnaps.

Je crains…

Martin.

Cela me semble ainsi.

Schnaps.

George, croyez-vous peut-être ?…

Martin.

Non pas !… le bâton.

Schnaps.

Rien au monde que d’être trahi.