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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/164

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Martin.

Cela peut être vrai.

George.

Qu’a-t-il besoin de le redire ? Non, ce sont de purs mensonges.

Martin.

Probablement.

George.

Et il vient une fois, et dit : « L’étranger qui a demeuré au château vous a beaucoup vantée. Voulez-vous lui faire visite à la ville ? Il en sera charmé. Il demeure à la Grand’Rue, numéro 636. »

Martin.

Cela s’appelle faire l’entremetteur.

George.

Il est capable de tout.

Martin.

Je le crois bien.

George.

Et Rose le traite toujours comme il mérite, et le mauvais drôle lui en veut. Je crains qu’il ne nous joue un tour.

Martin.

Il n’est pourtant pas si méchant. C’est pure plaisanterie.

George.

Belle plaisanterie ! Mais je le trouverai.

Martin.

Prends garde ! On en paye la peine.

George.

Je la payerai volontiers ; et je la lui garde bonne de m’avoir fait quitter Rose tout à l’heure. Pourvu qu’il ne soit pas là dehors auprès d’elle ! Vite, vite ! il me faut courir. (Il sort à la hâte.)



Scène VIII.

MARTIN, puis SCHNAPS.
Martin.

C’est heureux qu’il ne le soupçonne pas ici ! Cela aurait fait de belles affaires ! (À la fenêtre.) Comme il court ! Il est déjà à la