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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/170

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Schnaps.

« Que pouvez-vous dire ? Vous êtes un téméraire ! (S’élançant vers l’armoire.) Vous avez des caveaux fermés ! »

Martin.

C’est l’armoire où Rose tient son laitage.

Schnaps, d’un ton naturel.

Fi ! Vous devez rester dans la comparaison.

Martin.

Ah ! ah !

Schnaps, reprenant le ton menaçant.

« Et des coffres cadenassés ! »

Martin.

Renfermant les habits.

Schnaps.

« Où sont les clefs ? »

Martin.

Rose les a emportées. Elle est très-ménagère, très-soigneuse, elle enferme tout et porte les clefs sur elle.

Schnaps.

« Défaites ! tergiversations ! Où sont les clefs ? »

Martin.

Je ne les ai pas.

Schnaps.

« Alors je devrai faire effraction. » (Il dégaine son sabre et attaque l’armoire.)

Martin.

Est-ce que le diable vous possède ?

Schnaps.

Ce n’est qu’un exemple.

Martin.

Arrêtez !

Schnaps.

« Quoi ! vous résistez ? » (Il entame les tringles.)

Martin.

Êtes-vous possédé du diable ?

Schnaps.

Il faut que cela s’ouvre. (Il brise.) Cric ! crac !

Martin, courant çà et là.

Rose ! Rose ! Où es-tu ?