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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/177

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Martin.

C’est assez mon avis.

Schnaps.

C’est l’honnête, la riche bourgeoisie.

Martin.

Le lait caillé, la bourgeoisie ? Quelles idées !

Schnaps.

J’en use à plaisir. (Il puise.)

Martin.

Il s’y entend.

Schnaps.

Maintenant je mêle tout ensemble, (il remue) et je leur apprends comme on s’accorde.

Martin.

Qu’en arrivera-t-il à présent ?

Schnaps. Il se lève et va à l’armoire.

Je regarde autour de moi dans la contrée, (il tire de l’armoire un gros pain) et je trouve un château.

Martin.

C’est-à-dire un pain.

Schnaps.

Les nobles ont toujours les meilleurs champs dans le pays : aussi sont-ils convenablement représentés par le pain.

Martin.

Cela y passera-t-il aussi ?

Schnaps.

Naturellement ! Il faut que tous deviennent égaux.

Martin, à part.

Si seulement il n’avait pas le sabre au côté ! Cela rend notre jeu diablement inégal.

Schnaps.

Ici le nécessaire est encore coupé et…

Martin.

Ah ! si George venait !

Schnaps.

Émietté sur la râpe.

Martin.

Émietté ?