Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/178

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Schnaps.

Oui, pour humilier la fierté, l’orgueil.

Martin.

Ah ! ah !

Schnaps.

Et bientôt mêlé et brassé avec le reste.

Martin.

Avez-vous bientôt fini ?

Schnaps, avec réflexion.

Il ne manque plus que les biens du clergé.

Martin.

Où les prendrez-vous ?

Schnaps.

Je trouve ici un sucrier. (Il prend celui qui est auprès de la cafetière.)

Martin, lui prenant le bras.

Arrêtez ! N’y touchez pas ! Rose me pèse toujours le sucre pour toute la semaine : il faut que cela me suffise.

Schnaps, portant la main à son sabre.

Citoyen !

Martin.

Patience !

Schnaps.

Messieurs du clergé ont toujours les propriétés les plus succulentes, les plus friandes…

Martin.

Il faut bien que quelqu’un les possède.

Schnaps.

Et ils seront en conséquence convenablement représentés par le sucre. Il est aussi râpé…

Martin.

Que dois-je résoudre ?

Schnaps.

Et répandu sur le reste.

Martin, à part.

J’espère que tu me le payeras. (À la fenêtre.) Écoutons ! N’est-ce pas George qui vient ?