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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/182

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Schnaps, se levant et faisant des cérémonies.

Mon caporal !

Martin.

Mon général ! (George, qui s’est avancé doucement, frappe Schnaps de son bâton, au moment où il s’incline.)

Schnaps.

Qu’est cela ?

George.

Mon général !

Martin.

Bravo, George !

George, battant Schnaps.

Mon caporal !

Schnaps.

Sainte Liberté, assiste-moi !

George.

Je te trouve ainsi ?

Martin.

Continue !

Schnaps.

Sainte Égalité, prends ma défense !

George.

Chante toujours : je bats la mesure.

Schnaps, tirant son sabre et se mettant en défense.

Sainte Révolution, délivre-moi !

George.

Quoi ? Tu veux te défendre ?

Martin.

Prends garde à toi : le drôle est désespéré.

George.

Le vaurien ! Qu’il y vienne ! (Il s’élance sur Schnaps.)

Schnaps.

Oh ! malheur à moi !

George.

Tu le sentiras !

Martin.

Qu’il rende le sabre !

George, désarmant Schnaps.

Je l’ai déjà.