Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/184

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Scène XI.

MARTIN, ROSE, puis GEORGE.
Rose, au dehors.

Père ! père !

Martin.

Ô malheur !… Rose !… Que dira-t-elle de cette aventure ?

Rose.

Ouvrez, père ! Quel vacarme est-ce là ?

Martin, à la fenêtre.

J’y vais ! Attends !

George, entrant par la porte de derrière.

Le maudit coquin ! Il s’est enfermé dans la chambre, mais j’ai mis tout de suite le cadenas : il ne peut nous échapper.

Rose.

Père, qu’attendez-vous ? Ouvrez !

George.

C’est Rose.

Martin.

Va, je boite. Ouvre-lui la porte. (George va ouvrir.) Voici le diable à présent. Pauvre Rose ! Le beau pot ! (Il s’assied.)

George, qui entre avec Rose.

Regarde, Rose !

Rose.

Qu’est cela ? Qu’est-il arrivé ?

George.

Pense donc…

Rose.

Mon pot !… Père, qu’est-ce que ça signifie ?

Martin.

Schnaps…

George.

Figure-toi…

Rose.

Mon armoire ! le sucre ! (Elle court çà et là.) Hélas ! hélas !… Schnaps ?… Où est-il ?