Scène III.
Que mon bienheureux grand-père jouirait, s’il pouvait voir comme je me fais bien à mon nouveau métier ! Le gouverneur lui-même croit que j’ai à la cour de grandes intelligences. On voit ici l’avantage qu’il y a de savoir se donner du crédit. Il faut à présent que Caroline vienne. Elle a gardé l’enfant assez longtemps ; sa cousine la remplacera. La voici.
Scène IV.
Comment va le jeune comte ?
Très-passablement. Je lui ai conté des histoires jusqu’à ce qu’il se soit endormi.
Que se passe-t-il d’ailleurs au château ?
Rien de remarquable.
Le conseiller n’est pas encore parti ?
Il semble s’y préparer. On ferme son portemanteau.
N’as-tu pas vu le baron ?
Non, mon père.
Il t’a soufflé aujourd’hui bien des choses à l’oreille, dans l’assemblée nationale…
Oui, mon père.