Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/437

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des choses vulgaires, mauvaises, que chaque heure produit, et la vraie lumière de sa dignité dissipe le vain éclat qui veut te corrompre. Que ton être se sente animé par sa force, et par lk lui rende une vie indestructible, que nulle puissance ne saurait te ravir.




LE DUC.

Oui, je déchire les filets de mort, les filets inextricables d’un songe triste et sombre. Image bien-aimée, reste pour moi parfaite, toujours jeune, toujours la même. Que la pure lumière de tes beaux yeux m’éclaire désormais sans cesse. Vole devant moi, où que je porte mes pas ; montre-moi la route à travers le labyrinthe épineux de la vie. Tu n’es pas un fantôme, telle que je te vois ! Tu existais : tu existes encore. La divinité t’avait conçue un jour, accomplie et produite à nos yeux ; "sous cette forme tu entres en partage de l’infini, de l’éternel : tu es éternellement à moi.




ACTE QUATRIÈME.