Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/74

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mon but, tout le reste m’est indifférent…. {Haut.) Venez, ma nièce, remettez-vous. Vous êtes une bonne et honnête enfant ! Je pardonne tout. Venez, baissez votre voile ; nous sortirons en voiture : vous avez besoin de vous distraire.




La Nièce. Elle se lève et se jette au cou de la Marquise. Chère tante, bonne tante, comme vous me faites rougir !


Vous trouverez en moi une amie, une confidente. Seulement, il ne faut pas que le marquis en soit informé : épargnons-lui cette confusion.


Et, pour ce qui regarde les esprits, je vous découvrirai les plus merveilleux secrets, et vous trouverez assez amusante cette - épouvantable société. Venez, venez seulement.


LA MARQUISE.


LA NIÈCE.

Quelle générosité !

LA MARQUISE.

Vous l’éviterez adroitement ; je vous aiderai.

LA NIÈCE.

Je me remets entièrement à vous.


LA MARQUISE.






ACTE TROISIÈME.


SCÈNE