Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/265

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


UN SCEPTIQUE.

Ils suivent des flammèches à la trace, Et se croient près du trésor. Diable rime avec fable ’ : Je suis donc au bon endroit.

LE MAÎTRE DE CHAPELLE.

Grenouilles sous la feuille et grillons dans l’herbe, Dilettantes maudits,

Trompes de mouches et nez de moucherons, Vous êtes pourtant musiciens I

LES HABILES.

Sans souci !… Ainsi se nomme la troupo Des joyeux vivants. On ne marche plus sur les pieds, Aussi marchons-nous sur la tète.

LES MALADROITS.

Autrefois nous avons attrapé maint bon morceau, Mais à présent, Dieu nous soit en aidel Nous avons usé nos souliers à la danse : Nous courons les pieds nus.

LES FEUX FOLLETS.

Nous arrivons du marais

Où nous avons pris naissance ; ’ ’,

Mais nous sommes, à la danse,

De brillants cavaliers.

UNE ÉTOILE FILANTE.

Des cieux je suis ici tombée Parmi les astres et les feux menteurs ; Sur le gazon je suis gisante : Qui me remettra sur mes pieds ?

LES MASSIFS.

PlaceI place) rangez-vous,

Et nous foulons l’herbette.

Les esprits viennent, les esprits aussi

Ont les membres pesants.

Pouck.

Si lourdement n’avancez pas, Comme do jeunes éléphants ! Que le plus pesant dans ce jour Soit le vigoureux Pouck lui-même I

1. Littéralement : « diable ne rime qu’avec doute. » (teufel, Zweifei.. )